''Toi, c'est en 2016 que tu décides de rentrer au Gabon?!?!''

Il faut dire que j'ai mal choisi mon moment, décembre 2016 (suivez mon regard). Le Gabon se remettait d'une crise et je décidais de tout plaquer en Amérique du Nord: un boulot et toute ma vie troqués pour l'incertitude d'un retour au pays, sans perspective de travail. Alors j'ai chargé ma ''vie'' dans deux valises de 23 kg et hop dans l'avion direction Libreville. Mais je vous assure que quand vous décidez de suivre votre destin, il y a toujours des choses bizarres qui vous arrivent:

Élément suspect #1: le jour du départ, tempête de verglas - mais ça allait stopper qui? Votre frangine en collant 3/4 et petite paire de converse rose (avec le manteau d'hiver siouplait, il faisait 0 degré, mes amis du grand Nord, on se comprend) a mis trois heures pour se rendre a l’aéroport... J'avais tellement prévu le coup, donc je suis quand même arrivée a l'heure.

Élément suspect #2: avion trois heures en retard. No problemo, l'essentiel c'est que cet avion décolle, moi je dois/veux partir! On n'annule rien du tout!

Élément suspect #3: arrivée à Paris, nous étions quatre malheureux Gabonais a courir comme des poules sans tête pour ne pas rater notre correspondance. Mais le tonton pilote de notre compagnie nationale aka Air France, a refusé de nous attendre et donc de rouvrir les portes, alors qu'il a bien mis une quinzaine de minutes avant de partir... Bon, pas grave hein, une nuit a Paris et des rencontres inoubliables.

Au finish, je suis arrivée chez MOI saine et sauve, prête à commencer ma nouvelle vie, sereine, fonceuse et malgré tous les challenges (le Gabon est loin d'être Dubaï ou le pays des bisounours) , je ne regrette absolument pas mon choix!

La morale de l'histoire: lorsqu'on est sur la bonne voie, on le sait et RIEN ne peut nous empêcher de foncer la tête première #GodInControl!

A suivre...