Alcool, Fête, Danses, Prêt du FMI et Françafrique...
- FaLaParadoxale
- 6 mai 2020
- 2 min de lecture
Vous vous demandez peut-être pourquoi ces mots se retrouvent dans la même phrase... Tout simplement parce que lorsque nous faisons allusion au Gabon, voici les thèmes prédominants. Tiens, je rajoute les sous-thèmes croustillants: corruption, indépendance (tchatcha), histoires familiales insolites, congossa, ... Je vous mets au défi d'observer les plus récentes publications de vos réseaux sociaux: allez, ne soyez pas gênés! J'ai raison n'est-ce pas?
Comme en ce moment mon cerveau fonctionne vitesse ''façon que tu tournes ça'' (mince vous voyez, je suis moi même contaminée - pour les non gabonais, allez seulement sur Youtube pour comprendre) j'en arrive aux constats suivants:
Numéro 1: la situation actuelle du pays n'est pas tout à fait reluisante (je suis polie)... Matin, midi et soir nous ressassons les mêmes problématiques, sans vraiment agir pour qu'il y ait un changement. Ce qui m’amène à mon second constat.
Numéro 2: nous avons un doctorat en 'plaignardise' mention Très Bien; plaintes en haut, en bas, à gauche, à droite (façon chorégraphie de MACARENA). Certes nos challenges nationaux habituels (pour ne pas rentrer dans les détails, je ne cherche pas de problèmes...) méritent tout à fait d’être évoqués... Mais doit-on en parler constamment (comme Tata du village qui ne cesse de demander ou est son futur(ex) beau-fils et ses futurs petits-enfants)? Notre phrase nationale''on va encore faire comment?'' justifie-t-elle que nous cautionnions tout et n'importe quoi, tout en faisant abstractions de toutes les valeurs qui définissent notre culture et notre génération?
Piste de solution pour nos esprits tétanisés et myopes par tout ce que nous absorbons comme des éponges dans les médias et sur les réseaux sociaux: pourquoi ne pas simplement mettre l'emphase sur le positif? Il n'y a pas que du mauvais chez nous:
- Ces hommes et femmes qui se lèvent chaque matin pour gérer leurs commerces, sans l'aide de structures publique ou privée (vendeuse, boutiquier, tailleur et autres) = la résilience gabonaise.
-Ces entrepreneurs qui décident de créer leurs marques de vêtements, de cosmétiques, d'alimentation, de transport, de financement, de consultation = l'entrepreneuriat gabonais
- Ces élèves qui prennent leurs études à cœur et s'organisent pour créer des pages sur les réseaux sociaux pour continuer a s'instruire durant le confinement = la créativité des gabonais
...et la liste est encore beaucoup plus longue...
Sans discréditer le négatif, choisissons de mettre l'emphase sur la créativité et la débrouillardise dont nous sommes dotés. Peut-être serons-nous en mesure de propager plus de positivité et d'encourager les talents cachés à sortir de leur cocon. Comme le dit ce proverbe gabonais ''Un seul doigt ne lave pas la figure'': On se lance?
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